Malheur à Jérusalem

Malheur à la rebelle, |à la ville souillée,

la ville tyrannique[a].
Elle ne m’a pas écouté
et n’a pas accepté |les avertissements ;
elle n’a pas mis sa confiance |en l’Eternel, son Dieu,
elle ne s’est pas approchée de lui.
Ses grands, au milieu d’elle,
sont des lions rugissants,
ses juges sont des loups du soir
qui, au matin, |n’ont plus rien à ronger.
Ses prophètes sont insoumis,
portés aux trahisons.
Ses prêtres ont souillé |le sanctuaire[b],
ils ont violé la Loi.

Cependant, l’Eternel |est présent dans la ville |et il s’y montre juste,
il ne fait rien de mal.
Matin après matin, |il rend ses jugements ;
dès l’aube, il ne fait pas défaut.
Cependant, l’homme inique |ne connaît pas la honte.

J’ai éliminé des nations,
démoli leurs tours fortes,
j’ai dévasté leurs rues,
et nul n’y passe plus.
Voilà leurs villes ravagées,
il n’y a plus personne, |plus un seul habitant.
Je m’étais dit alors : |« Ainsi tu me craindras
et tu accepteras |les avertissements
et, ainsi, ta demeure |ne sera pas détruite. »
Que de fois j’ai sévi contre elle !
Mais eux, dès le matin, |ils se sont empressés |de commettre le mal
dans tout ce qu’ils faisaient.

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Footnotes

  1. 3.1 C’est-à-dire Jérusalem (voir Jr 22.3). Chaque mot de ce verset peut avoir deux sens différents, si bien que l’ensemble admet une autre traduction : Hélas, la ville illustre et rachetée, la ville colombe ! Le prophète joue sans doute sur le double sens.
  2. 3.4 Autre traduction : les objets sacrés.